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Sangoyah : accusée de vol par sa patronne, une jeune domestique brûlée à l’aide d’un fer électrique

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Sangoyah : accusée de vol par sa patronne, une jeune domestique brûlée à l’aide d’un fer électrique
Incroyable mais vrai. 

Aissatou Diallo, c’est nom, âgée de 20 ans, a été attachée, bastonnée puis brûlée à l’aide d’un fer à repasser par un jeune, qui aurait reçu des ordres venant de sa patronne, qui l’accuserait d’avoir volé son argent et son téléphone.

 Se confiant à la rédaction demosaïqueguinee.com, la secrétaire générale, du syndicat national des employés de maison (SYNEM), est revenue sur les faits. 


 «On a été informée, qu’il y a Une jeune dame du nom d’ Aïssatou Diallo, âgée de 20 ans, travailleuse domestique, de son état au quartier sangoyah dans la commune de matoto, qui est accusée par sa patronne de vol d’une somme de 8.000.000 fg plus un téléphone. Et du coup, la dame a fait appel au fils de l’une de ses voisines. Et ce dernier l’a attachée à l’aide d’une corde, c’est- à – dire les deux mains et les jambes en compagnie même d’un couteau et il l’a bastonnée afin qu’elle reconnaisse les faits qui lui sont reprochés. Comme si cela ne suffisait pas, il a aussi branché un fer électronique et qui lui a repassé au niveau de son pied à des parties différentes. Après l’acte, le lendemain matin, il a encore repassé au niveau de ses mollets de ses cuisses également, donc la victime totalise, elle seule (6) blessures sur tout son corps. La fille n’a bénéficié d’aucun soin, elle a été plutôt conduite à la gendarmerie de Kaporo où elle avait passé la nuit…», a expliqué Asmaou Bah Doukouré. 


 Selon la présidente du réseau des travailleurs domestiques, l’affaire a été conduite à la gendarmerie en chargée de la protection de cette couche vulnérable. 


 «Actuellement la dame est dans les mains des agents de la gendarmerie de Belle-vue, qui s’occupe de la protection des femmes et filles vulnérables, en attendant de mettre main sur le jeune qui a fait l’acte», a dit Asmaou Bah. 


 Pour l’heure, «la victime se trouve dans de bonnes mains, pour des soins, mais aussi pour sa sécurité», a confié ce samedi la secrétaire générale du SYNEM.
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